Chers frères et sœurs,
Avec l’arrivée de ce mois de novembre, le vent et les tempêtes se déchaînent et emportent tout sur leur passage … bien sûr cela nous fait penser à l’épisode connu de la tempête apaisée dans les évangiles. Jésus est là dans la barque, il dort. Les disciples paniqués, Le réveillent en hâte.
Ne sommes-nous pas nous aussi paniqués certains jours, par tout ce qui se passe dans le monde, ces tempêtes dévastatrices, ces guerres horribles, ces tremblements de terre si meurtriers ?
Et nous, quand nous sommes dans le désarroi ou le désespoir, dans la peur ou l’effroi avons-nous le reflexe des apôtres, nous tournons-nous vers Jésus ? Sommes-nous conscients qu’Il soit là avec nous, dans la barque de notre vie et celle de notre monde !
Jésus répond avec vigueur aux apôtres « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? » Marc chap. 4, 40 « Pourquoi êtes-vous si craintifs, hommes de peu de foi ? » Matthieu chap. 8, 26 ou « Où est votre foi » Luc chap. 8, 25.
Et à nous que nous répond-t-il ? La même chose bien-sûr : où est votre foi ? Où est Dieu dans vos vies, dans le Monde ? Ne nous a-t-il pas dit « et moi quand je reviendrais trouverais je la foi sur la terre ? » Luc 18.8. Mais plus encore, Il pourra aussi nous dire, mais combien de fois ma Mère est-elle venue vous informer ? Combien de prophètes ou de mystiques avez-vous railler alors même qu’ils venaient vous prévenir ? et vous n’avez pas voulu entendre, comprendre, et vous avez continué à vous éloigner jusqu’à totalement m’oublier et même me nier …
Nous sommes très peu à entendre sa voix et ses appels, pourtant Il nous parle à tous dans nos cœurs ! Nous sommes, en effet, trop peu à nous tourner vers Lui notre Seul et Unique Sauveur, notre Dieu !
Nous sommes, enfin, si peu à réaliser qu’Il est là avec nous, en ce moment et qu’Il ne dort pas et qu’il nous est donc inutile même de le réveiller. En fait, Il nous attend avec tant d’amour et de patience. Il ne fait que nous attendre, que nous appeler même sans cesse !
Alors, dans ce monde si bruyant et si terrifiant, sommes-nous encore capables, d’entendre Son appel ? Faisons-nous la place du silence pour entendre Sa voix, Son appel, Son cri ?
Pourtant, soyons-en certains, un seul mot, une seule parole et nous serons guéris, guéris de notre surdité mais aussi sauvés, à nouveau à la Maison, et en Paix.
Voilà la beauté, la magnificence de la Miséricorde de ce Dieu infiniment bon et doux qui ne veut qu’une seule chose, notre retour à Lui, à son Cœur Brûlant d’Amour pour chacun d’entre nous. Rien d’autre, que nous, vous, moi comme nous sommes aussi petits et misérables que nous puissions être.
Comme, il est bon ce Père du Fils Prodigue qui n’attend que nous pour dresser la table et faire un festin. Jésus nous le confirme par Sœur Josefa Menendez :
« Je veux que mon Amour soit le soleil qui éclaire et la chaleur qui réchauffe les âmes. C’est pourquoi Je désire que l’on fasse connaître mes Paroles. Je veux que le monde entier sache que Je suis un Dieu d’Amour, de Pardon et de Miséricorde. Je veux que le monde entier lise mon désir ardent de pardonner et de sauver. Que les plus misérables ne craignent pas, que les plus coupables ne fuient pas loin de Moi ! Qu’ils viennent tous ! Je les attends comme un Père, les bras ouverts, pour leur donner la Vie et le vrai Bonheur ! »
Comment alors ne pas courir dans ses bras, pour se jeter dans cet amour gratuit comme un enfant court vers ses parents après une longue ou même une courte séparation.
N’attendons plus et demandons cette grâce de pouvoir se fondre dans Son Cœur, seul Refuge solide, pour affronter la tempête qui se déchaîne autour de nous.
N’attendons pas qu’il soit trop tard et que la Justice de Dieu, las de nous attendre, s’abatte sur notre Terre.
Ne soyons plus ces enfants ingrats, qui ne voient pas, n’entendent pas ou ne comprennent pas que notre éloignement du Créateur Suprême, ne provoque que notre malheur, que nos chutes incessantes ne cessent de nous jeter dans l’enfer d’un monde sans foi ni loi. Revenons à Notre Dieu et demandons Lui pardon de tout notre coeur, faisons réparation pour toutes nos offenses commises et donnons-lui notre « Oui » à l’instar de Marie.
La Vierge Marie, notre Maman du Ciel pleure de voir ses enfants se perdre, écoutons-la, à travers tous ses messages et ses apparitions, faisons une place à Son Cœur Immaculé et douloureux dans nos cœurs. Entendons ses appels comme celui fait à Anne Marie Coste lors d’une apparition à Lyon « Je suis une Mère abandonnée ! La cause de mon chagrin, c’est l’ingratitude de mon peuple. […] Il faut que mon peuple se convertisse, qu’il fasse des pénitences et qu’il prie avec plus de ferveur. »
Prions donc avec Notre Dame de la Réparation, le chapelet ou même le Rosaire, entrons en compassion avec elle pour réparer, consoler, glorifier, servir et aimer notre Doux Jésus, son Fils Bien Aimé, et demandons, en tout, l’intercession du Doux, Pur et Chaste Saint Joseph.
Enfin, implorons ensemble l’Esprit Saint, pour qu’Il vienne inonder la Terre de son Feu d’Amour et de Paix et répétons avec force « Marie Madone de la Réparation, notre Mère, notre Confiance notre Espérance, et notre Salut, priez sans cesse, pour nous qui avons recours à Vous » et « répandez l’effet de grâce de Votre Flamme d’amour sur toute l’Humanité ». *
Soyez toutes et tous bénis.
* « La flamme d’amour » Elisabeth Kindelmann
Lise Emmanuelle, mystique en communion avec l’Ordre Romain de Marie Reine de France
L'Espérance en Marie 
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