La situation au Liban monte encore d’un cran. Après les explosions des appareils électroniques ayant tué 40 personnes et blessé 3000 autres, le Hezbollah est amputé d’un de ses chefs militaires. Cette fois, Israël s’est prononcé, ce sont eux qui en sont à l’origine. La frappe a tué deux autres soldats et blessé dix-sept autres.
Le carnage qui continue, dans l’indifférence. La communauté internationale a le devoir de réagir. Ce qui s’est passé cette semaine montre une insécurité pour tous ceux qui ont des dispositifs électroniques. Comment comprendre que près de 3000 dispositifs ont été piégé sans que cela ne soit découvert. C’est une vaste opération de service secret sans aucun doute. Mais cela signifie que tout le monde est vulnérable. Le choc psychologique de ceux qui l’ont vécu et qui pourraient être encore exposés à ces attaques est lourd. Ce n’est plus une opération où l’on voit l’ennemi, c’est une opération à l’aveugle, donc imprévisible. Des militaires sont concernés mais aussi des civils.
Le droit international doit être respecté. Ça s’applique à l’Israël, à l’Ukraine et à tout le monde, quel que soit l’agresseur ou l’agresseur ou la justesse de l’attaque ; nous disons seulement : arrêtez ! On est au bord de la troisième guerre mondiale. On peut encore amoindrir les effets de la guerre, il est encore temps. Il est évitable, mais les conséquences peuvent être amoindries, non seulement si on prie mais si on agit. C’est comme un foyer qui s’allume dans une forêt. Si on éteint le foyer vite, on évite l’incendie

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